Savoir ou pas … et tous les désagréments qui peuvent accompagner la découverte du sexe d’un enfant.
On dirait que c’est dans l’air, depuis quelques jours. Savoir, ou pas, et tout ce qui en découle.
Oh bien sur, lorsqu’il s’agit d’un premier, la question a presque moins d’importance car fille ou garçon, on pourra avoir « l’autre » une prochaine fois.
Cela dit, il y a toujours un trouble fête dans l’entourage, qui, pétri de garçon, souhaite ardemment une fille ou petite fille. Voire l’inverse. Alors en tant que futur parent, c’est là qu’on souhaite savoir. L’échographie du 5ème mois en France donne cette possibilité. C’est à partir de là qu’on pourra « s’approprier » l’enfant, mieux faire connaissance avec lui et préparer son arrivée.
Accessoirement, gérer l’ingérence d’un entourage pas toujours bien intentionné, qui émettra réflexion sur réflexion sur le sexe annoncé de l’ange à venir. Son prénom. Son futur lit. Sa chambre. Sa robe princesse ou son déguisement Spiderman.
Ca fait pas mal de choses. Alors lorsque l’enfant est « encore » un garçon, « encore » une fille, il y a forcément une pointe de déception, un petit acte manqué. On espère on espère et ... Non.
Comme Telle le décrit très bien.
Mais … C’est aussi la règle du jeu. On ne choisit pas. On ne choisit rien. Ni la forme de ses oreilles, ni la couleur de ses cheveux, ni l’odeur à venir de ses pieds. On ne choisit pas non plus qu’il soit trisomique ou sourd.
Autour de moi, actuellement, il y a pléthore d'annonces de garçons à venir. Et pléthore de minuscules déceptions.
Je suis adepte du « je ne demande pas – tant pis si vous êtes tous déçus ». C’est mon mur, ma protection contre toutes les ingérences. Mon jardin secret, aussi.
Lorsque j’attendais mon fils, j’aimais tellement ne pas savoir et ne pas le construire « avant et sans » lui. Je suppliais l’échographe de ne rien dire. J’aurai été tellement déçue de savoir. Mais bien sur, c’est très personnel.
Et avec ce petit vent de déceptions qui souffle (très ponctuellement, et vraiment juste autour de moi) au fur et à mesure que grossissent les testicules dans les ventres maternels, je me prends presque à souhaiter que ce soit un 2ème garçon. Juste pour décevoir les autres, en être ravie et fière d’habiter sous le même toit que les 3 plus beaux garçons du monde, le père et nos deux fils.