Frères & soeurs
(waouh deux posts pour le prix d'un ce soir, vous êtes gatés ... en revanche n'attendez plus rien avant le 15 janvier :-)
J'écrivais à l'instant chez Agathe que j'attrapais les morceaux de bonheur là où ils sont.
Deux enfants qui jouent dans la même baignoire. Le frère et la soeur, tissant à maille serrées une relation fine et précieuse, pas plus tard que ce soir. Dans les yeux de la cadette, toute l'admiration qu'elle porte à son ainé, pourtant encore tout petit garçon.
Une salle de bains inondée, parsemée de gouttes d'eau et tout le bonheur que ressent leur maman à les voir.
Dimanche, une réunion de famille où les plus grands ont tout le plaisir de se retrouver, même si les premières minutes on cherche ses mots et les sujets de conversation. On se trouve grossi/maigri/vieilli. On est heureux de se voir.
Et par webcam, un cadet dont on prend des nouvelles loin en Europe. Les liens, toujours.
Parce que je n'ai pas exactement connu ces liens là, les miens sont ténus, fragiles, malades, bancals, je les aime chez les autres. Je les examine comme une curiosité - je les dissèque - je les étudie. Je les vois de loin sans pouvoir les expérimenter, les ressentir.
J'espère encore longtemps envier mes enfants, riches de ce que je n'ai pas.