Lot de consolation…
J’ai beau chercher, je ne trouve pas vraiment d’aspects très intéressants dans ce dernier James Bond. Ni la bande son, ni le jeu des acteurs, ni le scénario. A croire que tout le monde s’est ennuyé sur ce tournage.
Daniel Craig paie dans cet opus le prix de son jeu froid. Cette fois, on frôle la frigidité. Il en perd presque son coté sexy qui avait un charme indéniable dans Casino Royale.
Quant à la James Bond girl, elle est bien mignonne avec son vague air de Sophie Marceau … Mais j’ai bien peur que ça s’arrête là.
Quant à Mathieu Amalric dans le rôle du méchant, il a du s’aligner sur le reste du casting : pâle alors qu’il aurait pu être très méchant, sa prestation allégée le dessert.
On passe bien souvent et sans transition de scènes d’hyper action qui passent à une vitesse que mon œil de blonde a du mal à suivre, à quelques scènes courtes de dialogue sans grand intérêt.
On y perd sur le fond, la forme, on y perd le maigre fil conducteur que je ne dévoile pas ici, tellement ténu (et sans doute se sera t il brisé au cours d’une explosion ?), bref, il n’y a pas grand chose à gagner. Le lot de consolation dans l’histoire, c’est peut être les paysages boliviens, encore que. Ou alors mon pot de pop corn. Bien présent, lui, concret, bruyant et croquant.